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A recent study published in the Journal of Hazardous Materials has shed light on the impact of historical mining activities on Yellowknife Bay. The research, led by Dr. John Chételat (Environment and Climate Change Canada), Dr. Mike Palmer (Aurora College), Dr. Heather Jamieson (Queen’s University), and conducted in collaboration with experts from l’Université de Montréal and Carleton University, reveals that contaminated lake sediments are a primary source of dissolved arsenic in the bay’s water.
The study, funded by the GNWT-CIMP from 2018-2020, focused on evaluating the remobilization of legacy arsenic from sediments and its relative contribution to lake waters. Researchers compared sediment-derived arsenic to inputs from other sources, such as Baker Creek, the Yellowknife River, and the main basin of Great Slave Lake.
The investigation measured the movement of arsenic from contaminated lake sediments at 20 sites throughout Yellowknife Bay. Results indicated that arsenic fluxes correlated positively with sediment arsenic concentrations, meaning that areas with higher sediment arsenic concentrations experienced greater arsenic fluxes. Researchers found that sediment was a principal source of arsenic in the water column, with a magnitude comparable to that of Baker Creek, a small creek that passes through the mine site.
Another paper from the same project reveals that arsenic minerals in Yellowknife Bay primarily originate from mining activities and undergo geochemical transformations over time. The presence of roaster-generated arsenic (arsenic trioxide) in surface sediment implies that arsenic contamination is ongoing, likely due to the weathering of contaminated soils and shoreline outcrops.
It is important to note that, despite the release of arsenic from sediments, water concentrations in Yellowknife Bay consistently remain below Health Canada’s Drinking Water guidelines for arsenic. This is likely due to dilution from the low arsenic water contributed by the Yellowknife River and the main basin of Great Slave Lake. While this study focuses on understanding the fate of legacy arsenic in Yellowknife Bay, it does not indicate any immediate public health concerns related to arsenic levels in the bay’s water.
This research highlights the significance of considering lake sediments as a major source of arsenic in Yellowknife Bay and emphasizes the need to incorporate this information into future environmental management and monitoring strategies.
Key Points of the research are:
- Contaminated lake sediments are a primary source of dissolved arsenic in Yellowknife Bay’s water, resulting from historical mining activities.
- Sediment-derived arsenic is a principal source of arsenic in the water column, comparable in magnitude to inputs from Baker Creek.
- Despite arsenic release from sediments, water concentrations in Yellowknife Bay consistently remain below Health Canada’s Drinking Water guidelines, indicating no immediate public health concerns related to arsenic levels.
The Journal of Hazardous Materials in an international forum that publishes articles in the area of Environmental Science and Engineering. Read the full study here.
Une nouvelle étude révèle qu’un phénomène de libération de l’arsenic résiduel contenu dans les sédiments est à l’œuvre dans la baie de Yellowknife
Une récente étude publiée dans le Journal of Hazardous Materials met en lumière l’impact des anciennes activités d’exploitation minière dans la baie de Yellowknife. Dirigée par John Chételat (Environnement et Changement climatique Canada), Mike Palmer (Collège Aurora) et Heather Jamieson (Université Queen’s), et effectuée en collaboration avec des experts de l’Université de Montréal et de l’Université Carleton, cette étude révèle que les sédiments lacustres contaminés sont une source importante d’arsenic dissous dans les eaux de la baie.
Financée par le Programme de surveillance des effets cumulatifs des Territoires du Nord-Ouest (PSECTNO) et par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) de 2018 à 2020, cette étude porte principalement sur l’évaluation du processus de remobilisation (ou de libération) de l’arsenic résiduel contenu dans les sédiments et sur l’effet de ce processus sur les eaux du lac. Les chercheurs ont pour cela comparé l’arsenic sédimentaire de la baie de Yellowknife à des prélèvements issus d’autres endroits, notamment le ruisseau Baker, la rivière Yellowknife et le bassin principal du Grand Lac des Esclaves.
L’étude avait pour objet de mesurer le mouvement de l’arsenic provenant de sédiments lacustres contaminés à 20 endroits différents de la baie de Yellowknife. Les résultats indiquent une corrélation positive entre les flux d’arsenic et la concentration d’arsenic dans les sédiments. En d’autres termes, les zones où les sédiments sont plus fortement concentrés en arsenic sont sujettes à des flux plus élevés d’arsenic. Les chercheurs ont découvert que les sédiments comptaient parmi les principales sources de diffusion de l’arsenic dans la colonne d’eau, dans une proportion comparable à celle observée dans le ruisseau Baker, qui traverse la mine Giant.
Un autre article tiré de la même étude révèle que les minéraux riches en arsenic présents dans la baie de Yellowknife proviennent en majeure partie des activités d’exploitation minière et qu’ils subissent des transformations géochimiques au fil du temps. La présence d’arsenic produit par les fours de grillage (trioxyde d’arsenic) dans les sédiments de surface suggère que la contamination à l’arsenic se poursuit à l’heure actuelle, vraisemblablement en raison de l’altération des sols contaminés et des affleurements rocheux le long du rivage.
Il convient toutefois de noter qu’en dépit de ce dégagement d’arsenic issu des sédiments, la concentration de ce composant dans la baie de Yellowknife reste inférieure aux niveaux indiqués dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable établies par Santé Canada, ce qui s’explique sûrement par l’effet de dilution lié à l’apport d’eau faiblement contaminée depuis la rivière Yellowknife et le bassin principal du Grand lac des Esclaves. Si cette étude a pour but de comprendre ce qu’il advient de l’arsenic résiduel présent dans la baie de Yellowknife, elle ne fait pas état de niveaux immédiatement alarmants sur le plan de la santé publique.
Cette étude montre l’importance de tenir compte des sédiments lacustres comme source majeure d’arsenic dans la baie de Yellowknife et souligne le besoin d’intégrer cette information aux futures stratégies de surveillance et de gestion de l’environnement.
Principaux points à retenir de cette étude :
- Les sédiments lacustres contaminés du fait des anciennes activités minières sont une source importante d’arsenic dissous dans les eaux de la baie de Yellowknife.
- L’arsenic sédimentaire compte parmi les principales sources de diffusion de l’arsenic dans la colonne d’eau, et ce, dans une proportion comparable à celle observée dans le ruisseau Baker.
3. En dépit du dégagement d’arsenic issu des sédiments, la concentration de ce composant dans la baie de Yellowknife reste inférieure aux niveaux indiqués dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable établies par Santé Canada. L’étude ne fait donc pas état de niveaux immédiatement alarmants sur le plan de la santé publique.
Le Journal of Hazardous Materials est une plateforme internationale qui publie des articles dans le domaine des sciences et de l’ingénierie environnementales. Pour lire l’étude au complet, veuillez cliquer ici.